Pourquoi ce projet ?
L'idée 1ère est d'apporter autant que de recevoir. Ce projet et toutes ces rencontres sont une opportunité unique de découvertes, d’échanges et un réel apprentissage. Je ne voulait pas être la seule à bénéficier de ce voyage.
Dans notre société, nous avons la chance de goûter aux spécialités culinaires de nombreux pays grâce à nos voyages ou aux nombreux restaurants étrangers autour de chez nous. Tout le monde n’a pas cette opportunité. J'ai donc souhaité profiter de mon projet d’enfourcher mon vélo pour aller à la rencontre du monde, pour faire découvrir aux personnes rencontrées une de nos traditions culinaires.
En retour, un livre de recettes des crêpes inspirées des endroit traversés permettra de partager ce beau voyage avec les personnes restées en France.
Mais pourquoi des crêpes ?
Non, je ne suis pas bretonne ! Mais pour des raisons techniques, j'ai dû abandonner l’idée de faire du Pot au Feu autour du monde !
:D
Mais, déjà, la crêpe est un plat typique français. Ensuite elle ne demande qu’à être adaptée au gré des envies (parfait pour pouvoir imaginer de nouvelles garnitures selon les ingredients locaux !).
De plus, elle est composée de matières premières accessibles dans de nombreux pays.
Et pour finir elle se déguste sucrée comme salée, selon les envies.
Que demande le peuple ?
Et comment vais-je faire tout ça ?
Dans mes sacoches : le fouet manuel de ma grand-mère, une spatule, une louche, une bonne poêle et plein d'imagination…Simple comme bonjour !
Lorsque je serais (ou nous seront, en Amérique du Sud) accueillis chez des gens je leur proposerais de faire des crêpes pour partager une partie de notre gastronomie.
Pour le livre, il recenser à :
- Les recettes que j'aurais cuisinées aux gens avec les ingrédients locaux.
- Des recettes imaginées par les gens avec qui nous auront partagé un moment crêpier
- Des recettes inspirées des spécialités locales goûtées lors du voyage
Pour ce voyage, il me tenait à cœur d’être au plus proche des gens, de limiter au maximum mon impact sur l’environnement et que chaque seconde soit un voyage…
Pour cela, quoi de mieux que mon petit biclou ?
Le vélo c'est l'indépendance et la sobriété énergétique. En vélo on ne dépends d'aucune énergie extérieure ni de personne (seulement la force de nos jambes). Le vélo est un mode de déplacement propre : aucun rejet de polluants, aucune nuisance sonore.
Le vélo c’est la liberté. Il permet d’aller où l'on veux, de s'arrêter là où les bus et les tours operateurs ne le font pas. Il n'y a pas d’horaire à respecter (fini les trajets chronométrés !) ni d’itinéraire précis à suivre. Il permet d'avancer au gré de ses envies et des rencontres.
Le vélo, c’est l’accessibilité. C’est le moyen de transport le plus économique au monde et donc le plus répandu dans les campagnes que je vais traverser. Je voulais voyager de la manière la plus économique afin de montrer que le voyage est accessible au plus grand nombre.
Le vélo c’est apprécier davantage son voyage. Nous vivons dans une société où tout nous est accessible. Au point qu’il nous arrive de nous demander si nous apprécions les choses à leur juste valeur. Voyager en vélo c’est donner de sa personne pour atteindre les lieux que l'on souhaite visiter. Et après 2000m de dénivelés, grimpés à la sueur de son front, on l’apprécie la vue au sommet :D